Allo ? Y'a quelqu'un ?

Hauteville-Lompnes, le 24 Octobre 2018



Voilà un bout de temps que je n’ai pas donné de nouvelles. Il faut dire que c’est bien beau d’écrire, mais, parfois, on a juste besoin de vivre et cela n’implique pas d’avoir un clavier au bout des doigts. 
Machine à écrire Tatsuya Tanaka


Je rassure mes lecteurs, je travaille toujours sur les spins off de Dante et Alex (je ne suis jamais vraiment toute seule dans ma tête), mais en pointillé. Je viens d’ailleurs de faire une pause pour corriger une énième fois « Over Lord ». 
https://www.amazon.fr/Over-Lord-Oh-2-ebook/dp/B01H4PSEPG/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1540386175&sr=8-1&keywords=over+lord+laure+elisac


Corriger un roman édité depuis deux ans, c’est aux antipodes de la mode actuelle qui semble être au concours du roman le plus rapidement torché (dans une société capitaliste, que peut-on attendre de plus que du vite-vendu-vite-consommé ?).
C’est suite à la relecture de l’autobiographie de Stephen King « On Writing »
que j’ai eu envie de me replonger dans Over Lord, puis maintenant que j’aurai terminé, Good Lord.
King insiste sur l’importance des paragraphes, et c’est un point qui m’avait échappé lors de ma première lecture, au départ, j’ai juste voulu vérifier que mes paragraphes étaient pertinents et puis ça a fini en réécriture. Je n’ai pas changé l’histoire, elle est bonne, mais quelques tournures de phrases pas assez fluides et quelques coquilles qui me narguaient.
Paradoxalement, je me suis plongée dans la lecture de la Comédie humaine de Balzac (101 romans, j’ai callé au deuxième) et j’ai réalisé que les paragraphes n’étaient pas son fort, ce qui rend ses romans parfois difficiles à suivre. J’ai donc enchaîné dans mes lectures, sans faire exprès, l’exemple et le contre-exemple, la vie est bien faite.

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