Lyon, le 17 février 2016


Ayant grandi entourée de frères et sœurs passionnés de cinéma, j'ai eu la chance d'apprendre à lire sur les pages de Première et Starfix. 






Cette culture m'a rendue difficile et exigeante et j'ai de plus en plus de mal à trouver des films qui tiennent la route.

C'est pour cela que lorsque j'en trouve un d'intéressant, je le célèbre !


Le film est un biopic racontant le destin de scénaristes black listés pendant les heures sombres du Maccarthisme américain. Du très bon cinéma qui rempli tous les rôles : distrayant, éducatif et subversif.

Le vrai Donald Trumbo

Ce témoignage arrive à point nommé en cette période contemporaine où les pays occidentaux acceptent le recul de leurs libertés, tolèrent des Guantanamos et où en France, on abat des jeunes "présumés terroristes" sans enquête, sans jugement et sans procès.

Mais le richesse du film ne vient pas que de sa portée citoyenne et politique, elle pose également la question de l'intégrité et du besoin de créer quand on est un artiste. Jusqu'où est-on prêt à aller pour exercer son art ? Qu'est-on près à risquer pour garder son intégrité ? Ces hommes ont du répondre à ces questions, le film nous raconte comment.
Je me sens concernée par ces questions car dans ce monde capitaliste dans lequel nous nous sommes joyeusement engouffré ces dernières décennies, les artistes y sont sans cesse confrontés. 

Les scénaristes blacklistés et leurs avocats en 1948. 



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